La superposition, ou layering, consiste à porter plusieurs vêtements en couches successives, de façon réfléchie. Loin d’être un simple empilement, cette méthode repose sur un travail de volumes, de longueurs et de rythmes. Elle permet de construire des tenues complexes, dynamiques, et adaptables aux variations du quotidien.
Tout commence par une base : une robe ajustée, une chemise droite, un t-shirt à encolure simple. À cela, on ajoute une deuxième couche, souvent plus ample ou plus structurée. Une chemise portée ouverte, une veste sans fermeture ou un gilet à pans longs. Enfin, une couche extérieure peut compléter l’ensemble : manteau droit, poncho à coupe large, ou veste longue.
Ce jeu de superpositions fonctionne si l’équilibre est respecté. Trop de poids visuel dans une seule zone déséquilibre la silhouette. L’idée est de créer un effet d’échelle, de bas en haut ou de l’intérieur vers l’extérieur. Les matières et les formes participent à ce rythme visuel : plissés, fronces, plis plats, drapés.
Les superpositions réussies laissent deviner ce qui se trouve en dessous, sans tout révéler. De plus, elles permettent de modifier une tenue dans la journée, en retirant ou en ajoutant des éléments, selon le contexte.
Enfin, la superposition est un outil de personnalisation. Chaque femme peut y trouver une manière de jouer avec ses vêtements, sans avoir à investir dans de nouvelles pièces. Il suffit d’oser les combinaisons, d’observer les volumes, et d’ajuster selon son propre rythme visuel. Construire une tenue par couches, c’est comme composer une image : chaque ajout donne du sens à l’ensemble.